La classification des risques : Score et Pondération (1/5)

Dans la seconde minute AML de cette série sur la classification des risques, jetons un coup d’œil au score et à la pondération.

Dans la classification, chaque axe va être analysé sous le prisme de différentes catégories de critères de risque ; chacune comportera des critères sous-jacents auxquels on attribue des scores, ce sont ces derniers qui permettront d’obtenir la note finale du client considéré. Plus le niveau de risque de l’élément considéré est important, plus le score le concernant sera élevé.

Ainsi, par exemple dans l'axe Clientèle : la nature juridique du client peut permettre de prendre en compte les risques d'abus de biens sociaux, de fraude fiscale ou encore de financement du terrorisme. Ainsi, une Société Anonyme (score 1) est différente d'une EURL (score 2), elle-même encore bien différente du statut d'auto-entrepreneur (score 3) ou encore d'une association (score 4) ; le statut "Personne Politiquement Exposée" va lui aussi ajouter des points ,

Dans l'axe Produits et Services, le service de dépôt ou retrait d'espèces (score 5 par exemple) sont bien évidemment plus risqués que des opérations de prélèvement.

L'ensemble des catégories et donc des critères adoptés permettra de déterminer une fourchette minimale et maximale de score (exemple : 0 à 50 / 60 à 420 / etc.) qui donnera lieu à la définition des niveaux de risque et des niveaux de vigilance associés (de 0 à 16 : risque faible - vigilance allégée / de 17 à 33 : risque moyen - vigilance normale / de 34 à 50 risque fort - vigilance renforcée)... mais on anticipe déjà beaucoup trop sur les impacts de la classification des risques dont on vous parlera la semaine prochaine  !

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