Focus sur la Classification des Risques (2/4) - Impact KYC

Dans cette troisième minute AML de la série sur la classification des risques, jetons un coup d’œil à l’impact KYC (Know Your Customer). 

Si vous êtes assidu(e), vous avez dû voir dans notre Minute AML précédente (score et pondération) que la classification des risques permet de définir une méthode de scoring qui sera ensuite appliquée à chaque relation d’affaires.

Ainsi, face à un client X, vous allez récolter des informations sur l’ensemble des axes d’analyse (clientèle, produit offert, canal de distribution, etc.) et chaque critère « coché » va permettre de calculer le score de ce client X. 

Dès lors, si votre client obtient (par exemple) un score global de 37 et que votre classification indique qu’entre 34 et 50 points, c’est un risque fort avec application de la vigilance renforcée, alors vous allez classer votre Client X en risque fort et lui appliquer les mesures de vigilance renforcées.

Si cela semble assez simple, il ne faut quand même pas oublier que certains critères sont discriminants parce que prévus comme telle par la règlementation : par exemple, une relation avec un client domicilié dans un pays tiers à haut risque, même s’il obtient 12 points devra être classé en risque fort.

Grâce à ce profilage de risque du client, vous êtes en mesure d’appliquer le niveau de vigilance associé, qui va déterminer le nombre et la qualité des documents à récolter sur celui-ci pour opérer les contrôles de cohérences mais aussi et surtout l’intensité du suivi de la relation d’affaires, dont l’un des piliers est le système de monitoring des transactions, dont les scenarii doivent s’adapter au profil de risque du client… mais vous en saurez plus la semaine prochaine, avec la Minute AML de la semaine prochaine sur l’impact KYT ! 

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